Achats de produits et services
- Machines et équipements (529 tCO2eq),
- Réparations et installations (365 tCO2eq),
- Informatique, électronique et optique (161 tCO2eq),
- Services (83 tCO2eq),
- Autres : déchets, colis et palettes, … (64 tCO2eq).
Il est important de préciser que la méthode de calcul est basée sur des ratios monétaires de l’ADEME (en tCO2eq/k€ HT), qui permettent d’associer une émission à une dépense. En effet, seules des données monétaires sur les achats de Centrale Nantes étaient accessibles. Les libellés de ces facteurs d’émissions sont très larges, et ne prennent pas en compte la diversité et les spécificités des produits et services utilisés. C’est pourquoi, les incertitudes sur les calculs effectués sont très grandes.
De plus, cette méthode de calcul ne permet pas de faire apparaître d’éventuelles améliorations ni un éventuel découplage investissement/émission : si un peu plus d’argent est dépensé pour choisir un prestataire plus soucieux de l’environnement (ou des produits à impact moindre), cela ne se répercutera pas en une diminution (pourtant effective) du Bilan Carbone*.
Les facteurs monétaires permettent une bonne estimation globale, mais le résultat final n’est pas assez détaillé pour identifier précisément les activités les plus émissives.
* Le découplage est davantage exploré dans l’article suivant: Girod, B. and De Haan, P., More or Better? A Model for Changes in Household Greenhouse Gas Emissions due to Higher Income, Journal of Industrial Ecology, 2010. 14: 31-49 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1530-9290.2009.00202.x